Retiré des terrains, Gillian Galan lance sa marque de boisson : "Le rugby me manque" | Actu Rugby

2022-06-03 18:39:35 By : Ms. coco Pan

Suivez l'actualité de vos communes favorites dans l'onglet Mon actu

Enquête. Des décharges d’armes chimiques au large des côtes françaises : une "bombe à retardement"

Suivez l'actualité de vos communes favorites dans l'onglet Mon actu

Retraité du rugby professionnel depuis juin 2020 et une lourde opération à un pied, Gillian Galan (30 ans) a trouvé sa reconversion et vient de lancer sa marque de boisson Nooto.

On l’avait quitté en juillet dernier, contraint d’interrompre prématurément sa carrière, à seulement 29 ans, avec le club de Lyon, en raison d’une blessure récalcitrante à un pied qui l’a obligé à se faire opérer du syndrome de l’artère poplitée piégée. Une blessure très courante chez les cyclistes, mais extrêmement rare dans les autres sports. « J’ai été le premier rugbyman professionnel à me faire opérer de ça », révèle-t-il.

L’ex-troisième ligne Gillian Galan (30 ans), triple champion de France avec Toulouse (2011, 2012 et 2019), a été forcé de faire une croix sur le rugby professionnel et de trouver, au plus vite, un projet de reconversion. Un défi réussi puisque le natif de Montauban, formé à l’USM, est aujourd’hui un jeune entrepreneur en devenir qui vient de lancer sa marque Nooto, une boisson fonctionnelle inspirée de la médecine et de la culture asiatique, dont ce beau bébé (1,93 m ; 130 kg) est un très grand fan. « C’est un produit que l’on conseille en cure afin de booster le système immunitaire », précise-t-il, avant d’enchaîner :

C'est une boisson qui permet d'éviter à notre corps de dépenser trop d'énergie à se défendre, mais ce n'est pas un énergisant direct comme le Red Bull qui possède beaucoup de sucres. Dedans, il y a du ginseng, de l'astragalus, de l'échinacea et du chanvre et on y retrouve 75% des apports journaliers recommandés en vitamines et minéraux.

C’est un projet tout frais pour Gillian Galan puisque sa marque Nooto a été officiellement lancée mardi 24 mai, avec ses deux associés originaires de Colomiers, Sullivan Rambaud et Thibaud Marcouire. Sa société est basée à Bouloc, à 25 km au nord de Toulouse, mais les boissons sont fabriquées en petite quantité du côté de Nantes. « C’est un projet novateur puisque c’est la seule boisson 100% naturelle qui booste le système immunitaire », insiste l’ancien joueur du Stade Toulousain et du LOU. « Elle est composée uniquement à base de plantes et le sucre provient directement des fruits. « On voulait juste proposer une boisson qui fait du bien et quelque chose de bon qu’on peut partager entre amis, mais ce n’est pas un médicament », tient à préciser le jeune entrepreneur. 

Les animations ont déjà débuté pour faire connaître la marque et le produit, en particulier à Biarritz où Gillian était cette semaine. Les canettes seront bientôt distribuées dans des bars et des restaurants, « car à part de l’alcool et des sodas ultra sucrés, on y trouve rien d’autres, du coup, on y proposera notre soda non sucré », justifie Galan. Le produit Nooto sera aussi présent dans des salles de sport à partir de cet été, et dès septembre, sur le site e-commerce de l’entreprise haut-garonnais. Nooto ambitionne de développer 6 gammes de boisson au cours des 3 prochaines années, dont une gamme dédiée à la gente féminine.

La start-up Nooto se veut aussi innovante dans le Metaverse et le web 3.0 grâce à une collection de NFTs. L’appellation NFT est un acronyme de l’anglais « non-fungible Token », soit en français un « jeton non fongible ». Au début de l’été 2022, Nooto introduira ainsi sur le marché, une collection de 9 999 Nootbots NFT sur la blockchain Solana. Chaque Nootbot est spécial. « Plus de 145 traits, comme les cheveux, les vêtements, les yeux, etc… sont attribués, rendant certains plus rares que d’autres », précise Galan.

« Les Nootbots offriront à leurs propriétaires des avantages uniques comme le droit de propriété intellectuel ou encore la capacité de participer à la gouvernance de la start-up. Les personnes qui achèteront ces NFT auront la possibilité de créer complètement la marque et les prochaines étiquettes de nos boissons. Nous allons aussi reverser un pourcentage des bénéfices à une association qui sera choisie par notre communauté. Ce sera vraiment notre communauté qui écrira le futur de l’entreprise. »

Un projet professionnel très prenant pour l’ancien rugbyman professionnel, ce qui lui permet de s’aérer l’esprit et de passer à autre chose, malgré sa blessure encore très handicapante. « Je suis toujours handicapé. Je ne sens toujours pas mon pied gauche et j’ai surtout perdu la mobilité de mes orteils. J’aimerais bien la retrouver un jour, car c’est très énervant, mais personne n’est sûr de rien et il y a aussi la possibilité pour que ça ne revienne jamais… », explique ainsi Gillian Galan.

Même s’il ne ressent pas de douleur à proprement parler, puisqu’il n’a plus « aucune sensation au niveau de son pied », l’ex-international U20 (4 sélections) passe par des moments difficiles. « J’ai souvent des démangeaisons qui sont atroces. C’est un peu le syndrome du membre fantôme, car ce sont des irritations à un endroit que je ne sens pas et donc je me gratte dans le vide… »

Mentalement, Gillian Galan fait preuve d’une grosse force de caractère pour garder le cap et tenir le coup :

J'ai plein de projets, donc ça me permet d'être concentré sur autre chose. La vie est ainsi, il faut continuer à avancer et à être positif. C'est embêtant, car j'aurais aimé avoir un dernier match pour faire mes adieux et vraiment tourner la page du rugby pro, mais je n'ai jamais pu refouler une pelouse. Ça fait très longtemps que je n'ai pas joué au rugby et ça me manque, car j'aime beaucoup ce sport. C'est la vie. Je savais que ma carrière n'était pas censée durer éternellement, mais elle a duré encore moins longtemps que prévu, et il faut faire avec.

Cette blessure très handicapante lui a même fermé les portes de son projet de reconversion dans un tout autre secteur que celui de la boisson : celui de la fromagerie. Bien qu’il ait poursuivi un apprentissage dans ce domaine, à Fronton (Haute-Garonne), il n’a pu réaliser son rêve : « Au départ, je voulais ouvrir une fromagerie, mais il fallait obtenir une formation pour devenir fromager. Sauf que celle-ci était trop compliquée, car il fallait que je reste tout le temps debout et que je marche toute la journée. J’étais dans l’incapacité de le faire. Pour une journée, ça va, mais le lendemain, j’avais vite fait d’avoir une tendinite au tendon et j’ai été obligé de m’arrêter… » Au final, tout est bien qui finit bien puisque l’ex-perce muraille du Top 14 a finalement trouvé sa voie et s’éclate désormais dans son après-carrière, et c’est bien là l’essentiel.

Cet article vous a été utile ? Sachez que vous pouvez suivre Actu Rugby dans l’espace Mon Actu . En un clic, après inscription, vous y retrouverez toute l’actualité de vos villes et marques favorites.

1  Une voiture flashée sans conducteur, à contresens et en excès de vitesse à Paris

2  Orque morte dans la Seine : voici les premiers enseignements de l'autopsie

3  Frelons asiatiques : comment faire pour ne pas payer la destruction des nids ?

4  Non, cet homme qui a sauté du pont de Normandie ne voulait pas mettre fin à ses jours

5  Yvelines. Vous pourrez prendre le Tram 13 Express à partir du 6 juillet

Newsletter Actu Rugby Une sélection des meilleurs articles dans votre boîte e-mail !

Abonnez-vous pour lire le journal PDF en illimité

© 2022 actu.fr, détenu et coexploité par Publihebdos et ses filiales. Hébergement dédié : Groupe DIS, Digital Ad Trust et ACPM. Conception et design : Datagif.

Selectionnez une région ou recherchez une ville

Aïe vous avez refusé les cookies 🙁. Vous ne savez peut-être pas que 400 journalistes professionnels travaillent pour actu.fr (Groupe Publihebdos/Sipa Ouest-France). Le recueil de cookies est utile à la collecte de revenus publicitaires qui nous permettent de vous proposer gratuitement des informations fiables de qualité. Si vous aimez actu.fr, vous pouvez accepter les cookies👍.

Contenu externe Nous avons bloqué l’affichage de ce contenu vidéo/audio pour respecter vos choix en matière de cookies. En cliquant sur « Consulter », vous acceptez le dépôt de cookies par des services de vidéos en ligne tel que YouTube, Dailymotion. Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Modifier mes choix cookies » dans la rubrique Services en bas de cette page.

Contenu externe Nous avons bloqué l’affichage de ce contenu pour respecter vos choix en matière de cookies. En cliquant sur « Consulter », vous acceptez le dépôt de cookies par des services de vidéos en ligne tel que YouTube, Dailymotion. Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Modifier mes choix cookies » dans la rubrique Services en bas de cette page.

Contenu externe Nous avons bloqué l’affichage de cette infographie pour respecter vos choix en matière de cookies. En cliquant sur « Consulter », vous acceptez le dépôt de cookies par des services de vidéos en ligne tel que YouTube, Dailymotion. Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Modifier mes choix cookies » dans la rubrique Services en bas de cette page.