Présidentielle : Éric Zemmour expulsé d’un complexe sportif appartenant à Zinedine Zidane | TF1 INFO

2022-05-21 10:46:34 By : Ms. Hanny Li

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En déplacement dans le sud de la France, Éric Zemmour était à Marseille en début de journée, avant de se rendre à Aix-en-Provence pour jouer un match de football sur un terrain de futsal dans le club de Zinedine Zidane. En short et maillot, Éric Zemmour a entamé un match avec des sympathisants locaux, mais il a été rapidement stoppé par les employés du complexe "Z5" et Nourredine Zidane, le frère de Zinedine.

 Si l’équipe du candidat Reconquête! a affirmé qu’ils avaient réservé le terrain pour jouer, elle n’aurait pas indiqué aux équipes du club de futsal la présence des caméras pour filmer ce "petit match". "On ne nous a pas prévenus que c'était pour un meeting", a déclaré l’un des employé.

C’est donc Nourredine Zidane, en personne, qui a décidé de tout interrompre. Il en a profité pour demander au candidat ainsi qu’à ses équipes de partir. "Aucune autorisation n’a été demandée", a déclaré un employé du complexe Z5. "C’est autre chose que du sport là", a-t-il ajouté.

Après un moment de flottement, le ton est monté entre l’équipe de sécurité du candidat et celle du complexe et l’ambiance est vite devenue palpable. "Des millions de gens vont voter pour lui et on l’en empêche, on voit que la tolérance ne vaut pas pour tout le monde", aurait déclaré un membre de l’équipe de campagne d’Éric Zemmour.

"Je ne sais pas ce qui se passe, il faut que je reprenne encore mon souffle, on gagne", a déclaré Éric Zemmour qui s’exprimait devant les caméras, en faisant mine de ne pas comprendre qu’on ne voulait plus de lui dans les lieux. Dans les minutes qui ont précédé son départ, le candidat à la prochaine élection présidentielle a profité du retour des médias pour tacler le complexe : "On voit qu’en France il y a non seulement des zones de non-droit mais aussi des zones de non-foot."

Plutôt discret dans ses opinions et sur sa vie privée, Zinedine Zidane a déjà fait parler de lui lors de l’élection présidentielle de 2002 et celle de 2017. Par deux fois, il avait appelé à "éviter au maximum" le Front national.

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