Guerre en Ukraine : les Ukrainiens affirment avoir repris le contrôle d’une ville dans le nord-est - Le Parisien

2022-09-16 19:40:15 By : Ms. Lisa Wei

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« La balle est maintenant dans le camp de la Pologne », affirme le ministre des Affaires étrangères ukrainien, qui a rencontré Joe Biden en Pologne. Selon Dmytro Kouleba, les Etats-Unis ont affirmé qu'ils n'avaient « pas d'objection » au transfert d'avions de combat polonais à l'Ukraine.Le 8 mars, la Pologne avait pris les Américains par surprise en se disant « prête à déplacer sans délai et gratuitement » tous ses avions Mig-29 sur une base militaire en Allemagne afin de les mettre à disposition des Etats-Unis dans le but de les livrer ensuite à l’Ukraine.

Washington avait d'abord jugé que cette offre n'était pas « viable ». Le lendemain, le Pentagone avait définitivement rejeté cette proposition.

Le chef de la diplomatie américaine vient d'arriver à Tel-Aviv, dans le cadre d'une tournée au Moyen-Orient afin de fédérer un soutien à l'Ukraine. Il espère obtenir des appuis aux efforts des Etats-Unis et de l'Otan pour contrer l'offensive russe.

Les forces ukrainiennes ont repris le contrôle de la ville de Trostianets, dans le nord-est de l'Ukraine, où les combats avec les soldats russes faisaient rage, affirme le ministère de la Défense ukrainienne. « L'armée russe a fui Trostianets en abandonnant des armes, des équipements et des munition », précise le communiqué des autorités ukrainiennes.

Le président américain Joe Biden a livré un plaidoyer pour la démocratie et assuré les Ukrainiens du soutien entier des États-Unis. Avant son discours, à Varsovie, il avait traité Vladimir Poutine de «boucher» pour les crimes commis par Moscou en Ukraine. Décryptage.

La Maison Blanche précise ce samedi soir les propos du chef d'Etat américain, qui a déclaré que son homologue russe Vladimir Poutine ne devait « pas rester au pouvoir ». « Ce que le président voulait dire, c'est que Poutine ne peut pas être autorisé à exercer un pouvoir sur ses voisins ou sur la région. Il ne parlait pas du pouvoir de Poutine en Russie », explique un responsable de la Maison Blanche.

Face à la Russie de Vladimir Poutine, les grandes figures de l’Occident, Joe Biden et Emmanuel Macron en tête, multiplient les annonces et visites. Pas de quoi arrêter la guerre, mais assez pour peser sur le jeu diplomatique. L’édito d’Henri Vernet, rédacteur en chef adjoint du service Politique du Parisien-Aujourd’hui en France.

Près de 2 200 000 Ukrainiens, dont une majorité de femmes et d’enfants, sont réfugiés en Pologne, fuyant l’invasion russe. Sur place, la société civile, les municipalités ainsi que des institutions religieuses sont à pied d’œuvre pour accueillir avec dignité ce flux inédit de personnes. Reportage.

Plusieurs milliers de manifestants, principalement russes, se sont rassemblés à Prague pour dénoncer la guerre. « Nous voulons montrer que les Russes qui vivent ici sont contre Poutine, contre la guerre, qu'ils soutiennent l'Ukraine », explique l'organisateur, Anton Litvine.

Joe Biden, qui a énormément défié la Russie lors de son discours à Varsovie, a eu un mot pour le peuple russe. « Il n'est pas notre ennemi », dit-il.

« Ne pensez même pas à avancer d'un centimètre dans un territoire de l'Otan », lance le président des Etats-Unis à l'armée russe. « Les forces américaines ne sont pas en Europe pour engager le conflit avec les forces russes, nous sommes là pour défendre les alliés de l'Otan », précise-t-il.

« Cette guerre est d'ores et déjà un échec pour Poutine », lance Joe Biden, qui précise que le président russe est le « fautif » de cette guerre.

« Le peuple polonais a su faire preuve d'une énorme solidarité », salue Joe Biden à propos de l'accueil massif de réfugiés en Pologne, où plus de deux millions d'Ukrainiens ont déjà été accueillis.

« Nous avons attaqué leur économie en arrêtant les importations des produits russes », explique le président des Etats-Unis, qui se félicite que « le rouble est réduit à néant ».

Joe Biden, qui a qualifié le président russe de « boucher » plus tôt dans la journée, évoque son homologue russe. « Il a l'audace de vouloir faire croire que la force fait la justice. Vladimir Poutine ne s'intéresse pas aux négociations, mais seulement aux mensonges », explique Joe Biden, qui regrette que « la Russie a choisi la guerre ».

« Nous sommes ici face à un très long combat », annonce d'emblée le président des Etats-Unis à propos de la guerre en Ukraine, au 31ème jour de l'invasion russe. « L'Ukraine a lutté avec bravoure pour défendre des principes démocratiques », dit Joe Biden. « Nous sommes à vos côtés », lance-t-il aux Ukrainiens.

Le président des Etats-Unis s'exprime après une visite de deux jours en Pologne.

Le président Emmanuel Macron veut faire évacuer tous les civils qui le souhaitent de la ville assiégée. Mais son opération humanitaire dépendra de la volonté des forces russes, qui compliquent les démarches sur place. Explications.

Près de la moitié des Ukrainiens de 18 à 55 ans se disent prêts à participer directement aux combats face à l'invasion russe, selon un sondage établi par un centre de recherche norvégien. Pour les hommes, cette part grimpe à environ 70%, tandis qu'elle avoisine 30% pour les femmes.

Le cortège londonien s'est élancé des abords de Hyde Park pour rejoindre Trafalgar Square, où un rassemblement en soutien du peuple ukrainien est prévu jusqu'à la fin de l'après-midi. Le maire travailliste de la capitale britannique, Sadiq Khan, figure parmi les personnalités à l'appel de cette manifestation.

Les frappes qui ont visé cette ville de l'ouest de l'Ukraine ont fait au moins cinq blessés, annonce un gouverneur régional, qui a répertorié deux frappes. Elles ont visé un quartier est de la ville, Lytchakivsky, sans qu'on sache exactement quel type de bâtiment ou infrastructure a été touché.

Cette république autoproclamée qui a fait sécession de la Géorgie annonce envoyer des soldats en Ukraine pour « aider à protéger la Russie ». « Nos gars vont remplir leur devoir militaire, l'étendard fièrement levé », a déclaré sur Telegram le dirigeant de la république autoproclamée Anatoli Bibilov. 

Selon plusieurs journalistes présents dans cette ville de l’ouest du pays, trois fortes explosions ont été entendues à proximité de la ville. Une épaisse fumée noire est visible, sans que l’on connaisse son origine.

Interrogé sur la décision de la Russie de concentrer son offensive sur le Donbass, le président des Etats-Unis a déclaré qu'il « n'était pas sûr » que cette annonce signifie un changement de stratégie.

Deux grandes régions allemandes, la Bavière et la Basse-Saxe, vont poursuivre toute personne utilisant en public la lettre « Z », qui symbolise le soutien apporté à la guerre menée par la Russie en Ukraine. « Ils doivent s'attendre à des conséquences pénales », a déclaré le ministre de l'Intérieur de Basse-Saxe, Boris Pistorius, dans un communiqué.

Selon Vladislav Atrochenko, le maire de cette ville située à 120 km au nord-est de Kiev, la ville est encerclée par les forces russes et il est impossible d'évacuer massivement les civils et les blessés. « La ville est réduite en cendres », a-t-il déploré.

Un projet d'installation d'un terminal flottant d'importation de gaz naturel liquéfié (GN) dans le port du Havre est à l'étude, confirmant une information des Échos. Ce projet d'infrastructure vise à réduire la dépendance au gaz russe acheminé par gazoduc et à être en mesure d'augmenter les importations de GNL par bateau de la vingtaine de pays dans le monde qui en exportent.

Le président des Etats-Unis est en visite en Pologne pour deux jours afin d'exprimer sa solidarité envers Varsovie, particulièrement touché par l’invasion russe. Il a fait cette déclaration lors d'une rencontre avec des réfugiés.

Une mine désamarrée, qui pourrait avoir dérivé depuis l'Ukraine vers le détroit du Bosphore en Turquie, a été désactivée par la marine turque, annonce le ministre turc de la Défense, Hulusi Akar. Selon la chaîne privée turque NTV, la mine détectée contiendrait 30 kg d'explosif et serait une ancienne mine de fabrication russe.

L'armée russe a pris le contrôle de la ville de Slavoutitch, où réside le personnel de la centrale de Tchernobyl, arrêtant brièvement le maire et suscitant des manifestations pro-ukrainiennes, selon les autorités ukrainiennes. « J'ai été libéré, tout va bien, dans la mesure où c'est possible sous l'occupation », a déclaré au téléphone Iouri Fomitchev, maire de Slavoutitch, dont l'arrestation par les Russes avait été annoncée dans la matinée par l'administration régionale de Kiev.

Le président américain Joe Biden réaffirme à Varsovie que l'article 5 du traité de l'Otan, stipulant que l'attaque contre un pays membre est une attaque contre tous, constitue un « devoir sacré » pour les Etats-Unis. Le chef d'Etat a donné cette assurance lors de son entretien avec le président polonais Andrzej Duda, dont le pays craint l'agressivité de Moscou après le déclenchement de l'invasion russe en Ukraine.

Le maire de Kiev renonce finalement à imposer un nouveau couvre-feu de 35 heures, qu'il avait annoncé à partir de samedi soir, pour revenir à un couvre-feu ne s'appliquant que de 20 heures à 07 heures, comme tous les soirs. Le couvre-feu, désormais habituel sera appliqué et « on pourra se déplacer librement à Kiev dimanche dans le journée », précise le maire de la capitale, Vitali Klitschko, sans donner d'explication sur ce revirement.

La Première vice-ministre ukrainienne des Affaires étrangères, Emine Djaparova, compare l'utilisation de la désinformation lors du conflit en Ukraine au début d'une « troisième guerre mondiale ». La Russie a consacré des moyens conséquents pour véhiculer dans les médias et sur les réseaux sociaux sa version de la guerre, présentée comme une « opération spéciale » destinée à « dénazifier » l'Ukraine. « Nous entrons dans une troisième guerre mondiale, pas un conflit conventionnel, mais une guerre informationnelle », assure Emine Djaparova, elle-même ancienne journaliste, lors du Forum de Doha, au Qatar.

Le Premier ministre japonais Fumio Kishida et l'ambassadeur américain au Japon Rahm Emanuel mettent en garde la Russie contre l'usage d'armes nucléaires lors d'une visite à Hiroshima, l'une des deux cibles des bombardements atomiques américains.

Leur avertissement survient alors que Moscou a refusé d'exclure l'hypothèse d'un déploiement de son arsenal nucléaire, assurant que la Russie pourrait y recourir en Ukraine en cas de « menace existentielle ».

Problèmes de communication, unités dépendantes de leurs supérieurs... Plusieurs raisons pourraient expliquer pourquoi le bilan est si lourd chez les haut-gradés. Tous les détails sont à retrouver dans notre article.

Interrogée sur RMC, la candidate socialiste à la présidentielle Anne Hidalgo juge que « les arguments économiques » de TotalEnergie pour ne pas quitter la Russie n'étaient « pas recevables », promettant de tout faire pour le groupe se plie à cette demande. « Je demande à nouveau à Total de sortir de Russie et de comprendre et d'accepter - parce que ce n'est pas le rôle de Total de s'immiscer dans le débat politique -, d'accepter, ce qui fait consensus dans la communauté internationale puisque d'autres grands groupes y compris pétroliers en ont tiré les conséquences, de quitter la Russie », ajoute-t-elle.

Le ministre allemand des Finances s'est dit ouvert à une adaptation, à la lumière de la guerre en Ukraine, des priorités du plan de relance européen adopté par l'Union européenne pour faire face à la crise du Covid. « Je suis ouvert à une nouvelle priorisation des fonds disponibles » au sein du plan de relance dans un contexte qui « a changé », déclare Christian Lindner .

Le ministère de la Défense russe assure ne pas prévoir d'appeler ses réservistes pour rejoindre les combats en Ukraine, dénonçant de « faux appels » reçus par des Russes qu'ils imputent aux services secrets ukrainiens. « Le ministère de la Défense de la Fédération de Russie n'appelle pas et ne prévoit pas d'appeler des citoyens réservistes aux commissariats militaires », précise dans un communiqué le porte-parole du ministère russe de la Défense, Igor Konachenkov.

Le président américain a rencontré les ministres ukrainiens des Affaires étrangères et de la Défense, lors de son déplacement à Varsovie.

Près de 3,8 millions de personnes ont fui l'Ukraine depuis le début de l'invasion de l'armée russe, selon le décompte de l'ONU, mais le nombre d'arrivées s'est très nettement ralenti depuis le début de la semaine. Au total, plus de dix millions de personnes, soit plus d'un quart de la population, ont dû quitter leur foyer. L'ONU estime à presque 6,5 millions le nombre de déplacés à l'intérieur de l'Ukraine.

La recherche ne peut qu'être touchée par un conflit mondial, comme le montre la mise au ban de la Russie par des organismes scientifiques occidentaux. Et pour cause : « la recherche contemporaine est par nature internationale », rappelle Denis Guthleben, attaché scientifique au Comité pour l'histoire du CNRS. « La France a tissé des liens forts avec Moscou, même s'ils ne sont pas aussi intenses qu'avec les Etats-Unis ou l'Allemagne. Il y a environ 2 000 co-publications par an (dans des revues à comité de lecture entre équipes du CNRS et équipes russes), sur environ 50 000 », indique-t-il.

Les forces russes ont pris le contrôle de la ville de Slavoutytch, au nord de Kiev, où vivent les employés de la centrale nucléaire de Tchernobyl, a déclaré le gouverneur de la région de Kiev, Oleksandr Pavlyuk, cité par Reuters. « Les occupants russes ont envahi Slavoutytch et occupé l'hôpital municipal », a écrit sur Telegram l'administration militaire de la région de Kiev, qui englobe cette ville de 25 000 habitants.

Un nouveau couvre-feu à Kiev a été décrété de samedi soir à lundi matin, indique le maire de la capitale ukrainienne, Vitali Klitschko. « Le commandement militaire a décidé de renforcer le couvre-feu. Il va durer de 20h00 samedi à 7h00 lundi 28 mars », a indiqué le maire sur Telegram.

Depuis que l'armée russe campe aux portes de la ville, les jours se suivent et se ressemblent à Kharkiv : tirs de roquettes et missiles s'abattent à intervalles réguliers sur la deuxième ville d'Ukraine, déjà martyre lors de la Seconde guerre mondiale. À ce jour, les troupes russes ont détruit ou endommagé 1 143 infrastructures, dont 998 habitations ou bâtiments résidentiels, selon la mairie. 

Le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou a fait une première apparition publique en deux semaines, selon des images diffusées, après une absence qui avait nourrit des interrogations que le Kremlin s'était efforcé de balayer. Le ministère de la Défense a publié samedi une vidéo montrant son ministre présider une réunion consacrée au budget d'armement de la Russie.

Le président américain assistera ce matin à Varsovie à une rencontre entre le secrétaire d'Etat Antony Blinken et secrétaire à la Défense Lloyd Austin et leurs homologues ukrainiens, annonce la Maison Blanche. « Ce matin, le président Biden fera une apparition à la rencontre entre les secrétaires Blinken et Austin et les ministres ukrainiens des Affaires étrangères Dmytro Kouleba et de la Défense Oleksii Reznikov », a indiqué la Maison Blanche dans un e-mail, au deuxième jour de la visite du chef de l'exécutif américain en Pologne.

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky appelle le Qatar, un des principaux exportateurs de gaz naturel liquéfié au monde, à augmenter sa production pour contrer les menaces russes d'utiliser l'énergie « pour faire du chantage ». « Je vous demande d'augmenter la production d'énergie pour que tout le monde en Russie comprenne que personne ne peut utiliser l'énergie comme une arme pour faire du chantage au monde entier », a-t-il déclaré dans un message vidéo diffusé lors du Forum de Doha, organisé au Qatar.

Même protégés par le bouclier de l’Otan, de nombreux Polonais se sentent dans le viseur du Kremlin. Certains imaginent le pire, comme une agression chimique ou même nucléaire. À lire notre reportage sur place à Cracovie.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky accuse la Russie de pousser à la course aux armes nucléaires, lors d'un discours au Forum de Doha au Qatar.  « Ils se vantent de pouvoir détruire avec des armes nucléaires non seulement un pays en particulier, mais aussi la planète entière », a-t-il déclaré dans un message diffusé devant des dirigeants politiques et économiques, dont les propos ont été traduits en arabe.

« On est un peu surpris de voir l'échec de l'armée russe », indique le général Didier Castres, ancien chef du centre de planification de conduites des opérations armées, interrogé sur Europe 1. « Il y a des pertes extrêmement importantes : selon les Américains, entre 7 000 et 15 000 soldats russes sont morts pendant le conflit, les Russes en déclarent 1 500 », ajoute-t-il.

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