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Des Vancouvérois participent à une manifestation de yoga devant le siège social de Lululemon Athletica pour dénoncer la façon dont l’entreprise de vêtements de sport fabrique ses produits.

Photo : Radio-Canada / Raluca Tomulescu

Quelques dizaines de personnes ont participé à une manifestation de yoga, samedi, à Vancouver, pour dénoncer la façon dont l’entreprise de vêtements de sport Lululemon Athletica fabrique ses produits.

Le groupe Stand.earth , à l’initiative de la manifestation, déplore qu'une grande partie des vêtements de Lululemon soient confectionnés dans des usines alimentées par des énergies fossiles polluantes au Vietnam, au Sri Lanka et au Cambodge notamment, malgré l’image de marque holistique, de bien-être et de respect de l'environnement de l’entreprise.

L’organisme demande à Lululemon de s’engager publiquement à mettre fin à son recours au charbon pour alimenter ses usines et de se tourner vers l'exploitation de ressources renouvelables d’ici 2030.

Il s’agit d’une protestation de yoga, parce que le yoga consiste à accorder nos valeurs et nos pratiques, et c’est ce que nous demandons à Lululemon de faire , explique la responsable de la campagne numérique de Stand.earth , Erdene Batzorig .

La professeure de yoga et fondatrice de Love Light Yoga Danielle Hoogenboom participe à la manifestation de yoga à Vancouver.

Photo : Radio-Canada / Raluca Tomulescu

Danielle Hoogenboom , professeure de yoga et fondatrice de Love Light Yoga , souhaite que l’entreprise pense davantage aux changements climatiques qu’à ses bénéfices financiers.

«  On pense toujours à un peu plus d’argent, mais on ne pense jamais à l’environnement. Donc nous sommes ici pour demander [à Lululemon] de changer ça vite fait. »

Dans une déclaration, une porte-parole de Lululemon écrit que l’entreprise s'efforce de contribuer à la création d'une industrie de l'habillement durable qui s'attaque aux graves conséquences du changement climatique .

Elle ajoute que Lululemon est membre de groupes de travail qui s'engagent auprès de certains fournisseurs à éliminer progressivement toute utilisation directe du charbon, parmi d'autres initiatives et que l'entreprise travaille directement avec des partenaires du secteur, comme la Charte de l’industrie de la mode pour l'action climatique des Nations unies .

Il ne s’agit pas du premier appel à l’action de Stand.earth envers Lululemon . En février, à quelques jours des Jeux olympiques d’hiver de Pékin, le groupe avait déjà demandé à l’entreprise de se tourner vers l'exploitation de ressources renouvelables, dans la foulée du choix de la marque de vêtements comme habilleur officiel d'Équipe Canada.

Avec des informations de Martin Diotte

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