Covid-19 : « Le port d’un masque FFP2 peut donner un faux sentiment de sécurité »

2022-09-23 19:36:38 By : Ms. Amanda Du

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A l’initiative de la Société française d’hygiène hospitalière, plus de 400 spécialistes de la prévention des risques infectieux regrettent, dans une tribune au « Monde », que le débat soit focalisé sur le type de masque, alors que dans la majorité des cas, la source de contamination est le cercle familial ou amical, et le repas entre collègues où l’on ne porte pas son masque.

Publié le 24 janvier 2022 à 12h19 Temps de Lecture 5 min.

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Tribune. Le nombre considérable d’infections au variant Omicron montre combien la protection contre sa transmission doit être renforcée. Nous, spécialistes de la prévention des risques infectieux, regrettons que le débat soit focalisé sur le type de masque chirurgical ou FFP2, aux dépens des autres mesures de protection qui sont pourtant celles le plus souvent défaillantes avant la survenue des infections.

Les équipes de prévention du risque infectieux sont mobilisées depuis le début de l’épidémie pour protéger patients, résidents et professionnels de santé. En suivant l’évolution des connaissances scientifiques, elles définissent et mettent en œuvre les mesures de protection, et les évaluent pour pouvoir les adapter. Leur formation, la connaissance du terrain et l’expérience acquise leur donnent toute légitimité dans le domaine de la protection contre la Covid.

La Société française d’hygiène hospitalière (SF2H) recommande un ensemble de mesures de protection incluant le port du masque chirurgical pour tout personnel et patient, et imposant celui d’un masque FFP2 lors de situations exposant à des aérosols. Répondre à cette question implique de connaître les portes d’entrée du virus dans l’organisme et les voies empruntées pour les atteindre, qui sont les mêmes pour tous les variants.

Les portes d’entrée du virus sont les récepteurs des cellules des muqueuses respiratoires (nez, bouche, bronches), et oculaires. Pour se protéger, il faut éviter que le virus n’atteigne ces muqueuses. La protection respiratoire est assurée par le port d’un masque. Celle des yeux est assurée à l’hôpital par le port de visière, notamment lors de soins rapprochés à des patients non masqués. En dehors de l’hôpital, la distanciation physique permet de mettre les yeux à l’abri des gouttelettes émises par une personne infectée.

Le virus rencontre les muqueuses en suivant deux voies de transmission. La première est la voie aéroportée à travers les particules émises par une personne infectée. Trois axes permettent de diminuer ce risque : limiter, par un masque, l’émission des particules par la personne infectée, réduire, par un masque, l’entrée de ces particules chez la personne exposée, et disperser les particules dans l’air en aérant les locaux.

La seconde voie est manuportée : les mains, contaminées au contact d’une surface ou d’une personne infectée, transportent le virus sur les muqueuses du visage. Pour diminuer ce risque, les mains doivent être lavées ou désinfectées par un gel hydroalcoolique. Les gants n’ont pas d’intérêt pour diminuer la transmission manuportée car comme les mains, ils peuvent véhiculer le virus, mais contrairement à elles, ils ne peuvent être désinfectés. Ils peuvent ainsi augmenter le risque de se contaminer.

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