Choisir sa veste de kayak - Canoe Kayak Mag

2022-09-30 19:42:24 By : Mr. Leon Xiong

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Que l’on soit axé randonnée, mer, rivière, ou compétition, le choix d’une veste de kayak se pose toujours lorsque la météo devient capricieuse. Dans ce guide, nous explorons les éléments essentiels à prendre en compte lors du choix d’une veste, que ce soit pour se protéger du vent ou de l’eau, pour un usage d’appoint ou pour naviguer toute l’année.

Classiques, les manches longues sont les plus présentes sur le marché. Elles couvrent tout le bras et offrent une bonne protection contre les éléments. En variant les couches thermiques on peut facilement adapter la tenue pour des conditions printanières ou hivernales. C’est la solution idéale pour naviguer tout au long de l’année.

A l’inverse, les manches courtes s’arrêtent au niveau des biceps. Outre la bonne mobilité de l’épaule, c’est une solution plus aérée que les manches longues, et donc plus adaptée aux conditions Â«chaudes». On retrouve généralement des vestes manches courtes pour des usages typés compétition, entraînement, fitness, ou conditions estivales. Pour les conditions fraîches, certaines marques proposent des manches longues amovibles en néoprène.

Les manchons et le col sont les éléments qui assurent l’étanchéité au niveau des poignets et du cou. Ces éléments sont plus ou moins sophistiqués en fonction de la protection qu’ils offrent.

La solution la plus basique consiste à avoir un élastique de serrage à même le tissu. Présents sur les vestes premier prix, cette solution protège des éclaboussures. C’est tout.

La jointure en néoprène assure une étanchéité basique et bon marché. Avec un joint assez long et bien ajusté (via l’élasticité naturelle du néoprène ou par velcro), le manchon/col assure une protection contre les projections d’eau. Par contre, s’il est court/mal ajusté, il protègera seulement des éclaboussures.

Avec deux joints en néoprène superposés, la veste devient presque étanche. On peut s’immerger ponctuellement sans prise d’eau. C’est la solution idéale pour ceux qui veulent rester «secs» sans les inconvénients du latex (enfilage difficile, éventuelle allergie, entretien, prix).

C’est aujourd’hui le moyen le plus efficace pour assurer l’étanchéité du col et des poignets. Le joint interne en latex s’ajuste sur le corps et assure l’étanchéité, alors que la doublure extérieure le protège des agressions extérieures (frottement, UVs, projection d’eau puissantes)

Élément principal d’une veste, le textile peut être de différentes natures qui vont définir les performances de base du produit fini. On peut définir deux grandes familles de textiles pour vestes: les tissus enduits et les tissus laminés.

Ici, le tissu est enduit (comme un verni) d’une couche imperméable sur une face (enduction simple) ou deux faces (enduction double). C’est une solution basique pour se protéger du vent, de la pluie et des vagues. Cependant, son gros défaut est son manque de respirabilité. Résultat : on est protégé de l’extérieur, mais on transpire rapidement. C’est la solution présente sur la plupart des vestes d’entrée de gamme.

Là, une membrane est «collée» sur le tissu de base,face interne. Cette membrane est imper-respirante : elle protège de l’eau, tout en laissant passer la vapeur issue de la transpiration. On retrouve différents niveaux d’imperméabilité(mesuré en millimètres, plus c’est grand, plus c’est imperméable) et différents niveaux de respirabilité (en g/m²/24h, plus c’est grand, plus c’est respirant).

Dans les variantes du tissu laminé pour sports nautiques, on retrouve des tissus 2,5 couches (tissu + membrane + verni de protection interne)assez légers et flexibles; ainsi que des tissus 3 couches (tissu + membrane + tricot de protection interne), plus résistants, mais généralement moins flexibles et plus lourds. On retrouve aussi l’appellation «4 couches», qui est identique aux «3 couches» mais avec une membrane bi-composant. 

Globalement, le tissu de base composant une veste est en polyester, qui offre un très bon rapport poids/résistance/prix. Le nylon (polyamide) est plus résistant, plus durable, mais plus cher. On le retrouve naturellement sur les vestes plus haut de gamme, mais aussi certains usages intenses (guides, collectivités).

La double cheminée, c’est ce rabat qui vient se mettre par-dessus la jupe pour assurer l’étanchéité Ã  la taille. C’est un point important à vérifier si vous utilisez une jupe ou un pantalon étanche.

Pour protéger la tête de la pluie et du vent, la capuche est ce qu’il y a de plus commun. Fixe ou amovible, on la retrouve sur les vestes typées randonnée et mer. On l’évitera pour un usage en rivière à cause du risque d’accrochage dans les branches notamment.

Les poches ne sont pas les éléments les plus importants sur une veste kayak. En effet, elles se retrouvent souvent sous le gilet, ce qui pose certains soucis (confort, accessibilité). On favorisera donc le transport de petit matériel dans le gilet. Si toutefois vous souhaitez une veste avec des poches, il faut privilégier les poches sur le haut du torse et sur les bras. Enfin, il est illusoire d’espérer garder quelque chose au sec dans une poche de veste. Les zips «waterproof» ne sont pas étanches et les poches elles-mêmes sont équipées de trous de purge pour éviter de rester pleine d’eau à la suite d’une immersion.

De base, une veste, comme tous les assemblages de tissu, est cousue à plat. C’est pratique à fabriquer, peu couteux, mais le résultat final est assez «rigide», il ne s’adapte pas forcément bien aux volumes et postures du corps. Pour améliorer le confort, les fabricants de vestes optent donc pour des coupes dites «articulées». La veste kayak est alors préformée pour s’ajuster au mieux à la posture du pagayeur.

Le débutant qui veut pouvoir naviguer quand il commence à faire frais peut se s’orienter vers une veste d’entrée de gamme, trouvable à moins de 60€. Le produit va au plus simple: tissu enduit, poignets et col en néoprène simple. A combiner avec un bas/long-johns en néoprène par exemple.

La veste d’appoint est à sortir lorsque l’on a besoin d’une protection ponctuelle (zone de vent, petite averse, etc.). On pourra utiliser une veste d’entrée de gamme simple, mais certaines marques proposent aussi des vestes à enfiler par-dessus le gilet, plus pratique à équiper en restant dans le bateau. Ici, on retombe généralement sur des basiques: tissu enduit ou 2.5 couches, poignets et col simples; auxquels on peut ajouter une capuche et des zips d’accès pour les poches du gilet.

En randonnée, mer comme lac, un tissu polyester 2,5 couches (imperméable 10-20 000mm) est généralement suffisant, tout comme des poignets néoprène double et un col simple. On peut favoriser la présence d’une capuche si on est dans une région plus exposée au vent. Pour des conditions hivernales, on passera sur une imperméabilité de 20000mm minimum et des joints doubles, si possible latex pour rester au sec.Enfin, pour plus de confort, on peut s’orienter vers un col zippé, permettant de dégager le cou lorsque les conditions sont favorables.

En eau vive, le besoin d’une veste est plus influencé par la température de l’eau que dans les autres milieux. Le minimum à adopter pour une navigation régulière (hors été) est une imperméabilité de 15 000 mm, poignets doubles néoprène, si possible un col double, une double cheminée pour la jupe et pas de capuche. Pour les zones fraîches et les navigations longues, on cherchera des joints latex et une imperméabilité de 20 000 mm, voire plus.

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