MONTRÉAL -- Le plus récent bulletin obtenu par l'espoir Owen Beck à l'école secondaire catholique Philip Pocock est de toute beauté… parce qu'il est pratiquement parfait.

MAGASINER : Maillot de basketball avec logos des Canadiens

Il suffit de jeter un coup d'œil à ses résultats pour comprendre pourquoi le centre des Steelheads de Mississauga a raflé les honneurs la saison dernière, étant nommé Joueur académique de l'année tant par l'OHL que la LCH.

Selon un communiqué de presse du 17 mai dernier annonçant le lauréat du trophée Bobby-Smith de l'OHL, Beck « a suivi une charge de cours importante, incluant mathématiques et gestion de données (99 %), fonctions avancées (96 %), religion du monde (95 %), kinésiologie (94%), chimie (93 %) et anglais (90 %), aboutissant à une moyenne générale de plus de 94 %. »

Et il y est parvenu tout en apprenant les rouages du hockey en tant que recrue.

Un vrai gars avec une bonne tête sur les épaules, ce jeune.

« Le plus gros facteur a été ma gestion du temps. Arriver à Mississauga après une année complète sans jouer au hockey, puis avoir un horaire d'école très chargé, ça demande beaucoup de gestion pour équilibrer son horaire et gérer son temps pour les devoirs et les travaux, en plus d'aller sur la glace et au gym autant que possible pour perfectionner son art », a expliqué Beck, peu de temps après avoir été le 33e choix au total, le mois dernier au Centre Bell. « Ç'a pris beaucoup de travail, mais ça m'a fait de bonnes bases et chaque minute en valait la peine. »

L'attaquant de 18 ans natif de Port Hope, en Ontario, a également fait ses preuves sur la patinoire, cumulant 51 points (21B, 30A) et un différentiel de +17 en 68 matchs de saison.

Il a de plus remporté une impressionnante moyenne de 60,6 % de ses mises au jeu, solidifiant son statut parmi les meneurs à ce chapitre dans la Ligue.

« Je pense que les Canadiens ont vu plusieurs bonnes choses des deux côtés de la glace. Je peux fournir de l'offensive à une équipe. J'ai de bonnes caractéristiques, comme mon coup de patin et mon tir, qui vont bien se transposer dans la LNH, et pouvoir contrer le meilleur trio d'une équipe adverse est un atout très précieux chez un joueur, a mentionné Beck. Pour ce qui est de l'école et de mes performances scolaires, je crois que mon intellect se transpose aussi plutôt bien sur la glace. Lire le jeu et mon QI hockey sont des atouts que je possède. »

Beck s'est retrouvé au 10e rang du classement final des patineurs nord-américains de la Centrale de recrutement en vue du Repêchage, faisant de lui un potentiel choix de premier tour.

Il était évidemment déçu de ne pas l'être, mais le vent a rapidement tourné en sa faveur le matin du vendredi 8 juillet, quelques minutes après la reprise des activités.

« Je ne m'attendais pas à ce que ça arrive aussi rapidement. J'étais un peu surpris. J'essayais d'avoir mon téléphone ailleurs que dans mes mains et je ne l'avais pas encore rangé quand mon nom a été appelé. C'était un sentiment génial et un soulagement énorme », a raconté Beck après avoir été choisi en premier lors de la deuxième journée. « Je me souviens d'avoir demandé à des gens dans une chambre d'hôtel au Camp d'évaluation s'ils préfèreraient être le dernier choix du premier tour ou le premier du deuxième, et personne ne m'a vraiment donné de réponse. C'était le genre de questions posées comme ça, mais je peux vous confirmer que c'est plutôt plaisant d'être choisi au moment où je l'ai été. »

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Les Canadiens étaient ravis d'ajouter Beck à leurs rangs.

Leur directeur du personnel des joueurs et du recrutement amateur, Martin Lapointe, a parlé de façon élogieuse des atouts et qualités qu'il amène au bassin d'espoirs de l'équipe.

« Owen Beck est un joueur bon dans les deux sens de la patinoire. Il joue de la bonne façon. Il étudie le jeu. C'est un bon étudiant à l'école. Il fait les choses sur la glace. Il obtient des A à l'école et il fait des choses de haut niveau sur la glace, et ça paraît dans son jeu. Tout est axé sur les détails, a affirmé Lapointe. Ç'a été le meilleur joueur de l'OHL pour les mises au jeu, il compétitionne, sait patiner, peut faire des jeux, soutient très bien ses défenseurs et il est derrière la rondelle en tout temps. Il joue de la bonne façon, tout simplement. »

L'ancien ailier de la LNH, deux fois champion de la coupe Stanley, y est ensuite allé d'une deuxième tournée de louanges.

« Quand [le co-directeur du recrutement amateur] Nick Bobrov mentionnait quel type de gars on essayait d'obtenir, il parlait de gars qui jouent de la bonne façon, comme Owen Beck, a ajouté Lapointe. C'est un bon jeune. Il est vraiment mature. On est contents de l'avoir repêché. »

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